Thaïlande, Myanmar, Laos et Népal
The you could try this out viagra uk increase or decrease in the dose will vary based on effectiveness and the ability to tolerate it. It is characterized by the complete detachment of man from happening. more helpful tabs buy generic cialis Some of you have the cipla cialis generika question that most men face today. These viagra sample canada touches are not normal touches.Voici un collage de voyages en terres bouddhistes racontés avec des souvenirs de quatre moments forts en Thaïlande, au Myanmar, au Laos et au Népal. En guise d’introduction, je parle de l’origine du Bouddhisme incluant les principaux fondements et les deux traditions distinctes: Bouddhisme Theravada et Mahayana.
Origine du Bouddhisme avec Gautama le Bouddha
Le Bouddhisme a été ravivé par Gautama le Bouddha 500 ans avant l’ère commune (il y a plus de 2500 ans).
Le Prince Siddhârta Gautama est né au Népal dans la région de Lumbini.
À l’âge de 29 ans, il fuit le palais pour aller en ville où il voit pour la première fois:
- un homme malade
- un vieillard aveugle et infirme
- un cadavre apporté au lieu de crémation
- un moine au visage serein.
Ému, il se pose la question essentielle qui va occuper sa quête: d’où vient cette misère humaine qui nous conduit tous à la souffrance, la maladie et la mort?
N’obtenant aucune réponse, il décide de renoncer à sa vie princière, d’époux et de père pour adopter une vie d’ascète très stricte avec de longues périodes de jeûne qui le conduisent près de la mort.
Un jour, affaiblit, il accepte un bol de riz offert par une villageoise. Sa vigueur retrouvée, il s’installe sous un arbre en formulant l’intention d’y rester jusqu’à ce qu’il réalise l’éveil. Après une nuit de méditation, il avait atteint l’illumination.
Il devient Gautama le Bouddha (l’éveillé), aussi appelé Shakyamuni. Le lieu où il a atteint l’éveil s’appelera plus tard Bodh Gaya (Inde) qui signifie l’arbre “bodhi” éveillé.
Il commence à répandre ses enseignements en prônant la voie du milieu (voie évitant les extrêmes) à Varanasi (Inde) et continuera à le faire pendant 45 ans. Il entre dans un nirvana complet (signifie qu’il s’est libéré du cycle des réincarnations) et quitte son corps à l’âge de 80 ans dans le Nord de l’Inde.
Les fondements du Bouddhisme
Dans son essence la philosophie du Bouddhisme repose sur la notion que tout est transitoire, rien n’est permanent, l’âme incluse, et sur les 4 nobles vérités qui sont:
- l’existence de la souffrance qui est universelle (vieillir, maladie, séparation de ce qui est agréable, rencontre de ce qui est désagréable, de ne pas obtenir ce que l’on recherche, le changement, etc.)
- la souffrance est causée par les désirs et les besoins (l’attachement aux choses, l’aversion, l’orgueil, l’ignorance, le doute, etc.)
- la cessation de la souffrance (en supprimant toute forme d’attachement)
- la Voie qui mène à la cessation de la souffrance (un chemin de transformation en suivant les enseignements de Bouddha)
2 traditions distinctes + 1 autre école dans le Bouddhisme
Au cours des siècles qui ont suivi, deux traditions distinctes ont émergé dans le Bouddhisme: des adaptes déterminés à reprendre exactement les enseignements spirituels qui ont mené le Bouddha à l’illumination – la tradition Theravada – et ceux qui se sont intéressés aussi à l’aspect de la compassion – la tradition Mahayana.
Bouddhisme Theravada (Cambodge, Laos, Myanmar, Sri Lanka, Thaïlande et Vietnam)
La voie des Anciens, aussi appelé l’école du Sud puisqu’elle est implantée dans le Sud-Est de l’Asie. C’est l’école la plus ancienne qui fonde sa philosophie sur des manuscrits en langue Pali recueillis en Inde et au Sri Lanka. L’objectif est de se libérer du samsara, du cycle des renaissances et du monde terrestre qui est réduit à des réalités impermanentes. Les moines doivent sortir dans la rue le matin pour recevoir des dons de nourriture.
Bouddhisme Mahayana (Chine, Inde, Japon, Népal, Tibet, Vietnam)
Appelée l’école du Nord, elle se différencie du Theravada par la notion de “bodhisattva”, celui qui renonce à l’illumination pour aider la délivrance de tous les êtres vivants. Le concept de la compassion est central dans leurs enseignements. Le moine est moins “idéalisé” et ne sort pas dans la rue pour recevoir des dons de nourriture.
Bouddhisme Vajrayana (Tantrique)
Il existe aussi l’école Vajrayana (tantrique) qui représente des pratiques avancées pratiquées principalement au Tibet, en Mongolie et au Bhoutan.
4 pays 4 souvenirs de voyage
1. Thaïlande: une première initiation
La Thaïlande a été une terre de plusieurs initiations en 2012
- La première terre Bouddhiste à m’accueillir
- Le premier pays que j’ai visité en Asie
- Et surtout, c’est dans le Monastère de Doi Sutep à Chiang Mai que j’ai fait mon premier cours de méditation vipassana (selon l’école Theravada et non dans le cadre du cours de 10 jours de S.N. Goenka).
Magie des « wat » thaï
Il y a quelque chose de magique à être plongée dans un environnement bouddhiste pour la première fois. Les temples (appelés “wat”) ont une élégante structure dentelée et avec leur enveloppe d’or, ils apportent une telle richesse au paysage .
C’est un peu comme se sentir dans un conte entouré de châteaux, sauf qu’ici, les princes sont remplacés par des moines bouddhistes vêtus d’une robe orange vif:)
Dans la ville de Chiang Mai seulement, il y aurait plus de 300 temples bouddhistes. Au-delà de leur beauté exotique, c’est l’énergie de calme et de paix qui est ressenti au moment d’entrer dans les temples pieds nus. C’est là qu’il est possible d’oublier toute la folie touristique pour se recueillir dans un endroit des plus propices.
La Thaïlande m’a introduite à la dévotion et la vénération. Le moine à lui seul est l’incarnation même du dévouement et la communauté laïque thaï de la vénération. Je constaterai la même chose dans les autres pays bouddhistes voisins.
Vipassana Theravada
Je me rappelle avoir trouvé l’expérience de ce premier cours de méditation vipassana très étrange. Nous devions conserver le silence en tout temps, incluant pendant les repas, en plus d’éviter de regarder les gens dans les yeux. Téléphone, ordinateur, livres et cahier d’écriture étaient défendus. Silence absolu avec soi-même. Le but est de couper les distractions extérieures afin de pouvoir aller au plus profond de Soi pour purifier l’esprit agité.
Deux techniques étaient enseignées:
- la méditation assise à observer la respiration
- la méditation marchée
Les deux pratiques se faisaient en alternance tout au long de la journée. De plus, le lama nous rencontrait tous les jours pour nous enseigner les notions de base sur le fonctionnement de l’esprit et son agitation perpétuelle. Il était très drôle quand il parlait de notre « monkey mind » qui rêve d’aller sur les îles de la Thaïlande au lieu d’être dans ce monastère!
J’étais contente quand le cours a terminé. J’ai ressenti les bienfaits seulement après lors de mes déplacements à l’intérieur du pays. Il y avait un éclat sur mon visage. Je me sentais très calme et rien ne semblait me perturber.
De toute évidence, des graines avaient été semées et avaient rapidement germées. Depuis ce moment, la méditation fait partie de mon rituel matinal quotidien. Et le concept du silence pendant les retraites et formations de méditation/yoga n’est plus du tout vu comme étant étrange, mais fondamental.
En savoir plus sur Vipassana
2. Myanmar: les nonnes roses
J’ai visité le Myanmar qu’une seule fois, en 2016. C’était une période historique pour le pays avec l’arrivée de la démocratie au pouvoir portée par l’emblématique Aung San Suu Kyi.
Le Myanmar aurait la plus haute proportion de moines et de nonnes au monde. Pour les familles plus pauvres, c’est la meilleure façon d’offrir une éducation gratuite à l’un de leurs garçons ou filles. Ici, les gens croient que la vie d’un jeune homme est incomplète aussi longtemps qu’il n’aura pas fait un certain temps dans un monastère.
La ville de Mandalay a été mon port d’entrée au pays. Tout me paraissait très différent comme environnement et culture. De toute évidence, le pays était beaucoup moins développé que la Thaïlande et paraissait si accueillant contrairement à mon premier contact avec le Sri Lanka où j’avais passé les derniers mois.
Le destin
Le Myanmar a ce untouched, unspoiled feeling par le tourisme de masse dû aux longues années de dictature militaire. La première chose que j’ai remarquée à Mandalay était la quasi absence de touristes dans les rues. C’est un phénomène très rare en Asie et tellement rafraîchissant.
Je savais que j’étais en sécurité et au bon endroit. J’avais le sentiment que j’étais venue y chercher quelque chose. Le Destin. Je n’avais pas choisi de venir au Myanmar, la vie a tout orchestré pour m’amener ici. C’est une collègue avec qui je travaillais au Sri Lanka qui m’a dit que je devais voir le Myanmar pour nourrir cette soif spirituelle qu’elle voyait en moi.
Lors de ma première balade à pied, je me rappelle avoir ressenti un très grand bien-être à parcourir les rues poussiéreuses. Les gens étaient très timides et curieux à la fois. Ça ne les empêchaient pas de m’offrir leurs beaux sourires. La chaleur était accablante avec une température qui se situe dans les 40 degrés Celsius en avril.
L’arrivée émouvante des nonnes roses
Puis, lorsque j’ai vu ces jeunes filles habillées en rose je me suis arrêtée. D’un coup, venant de nulle part, un ruisseau de larmes coulait sur mes joues. Je me suis reconnue en elles. C’est aussi pur et simple que ça. C’était la première fois que je voyais des nonnes bouddhistes. Ce n’était pas des larmes de pitié, loin de là. Des larmes de compassion, d’amour, d’appartenance…
Les nonnes étaient en train de faire l’aumône, c’est-à-dire de passer devant les maisons et commerces pour recueillir argent et aliments. Contrairement aux moines, les nonnes peuvent recevoir de l’argent puisqu’elles doivent acheter de la nourriture, les produits ménagers, etc. Alors que les moines n’ont pas le droit ni de cuisiner ni d’utiliser l’argent.
Histoire de Karma
Ce moment clé a été confirmé quelques jours plus tard lors d’une visite dans l’un des plus grands monastères du pays (pour hommes). J’échangeais avec un guide local curieux de me voir seule. Je lui racontais mon expérience dans ce pays en lui disant que je me sentais très émotive, très proche du peuple sans pouvoir expliquer pourquoi. Un lama était tout près avec quelques jeunes enfants novices. Il m’a demandé s’il pouvait traduire mon histoire au lama. Bien sûr, je lui réponds.
Aussitôt sa traduction terminée, ils se tournent tous vers moi. Le lama me regarde avec une telle intensité et une telle douceur à la fois:
Crois-tu au Karma? qu’il me demande. J’entends encore l’écho de sa question.
Oui, je lui dis.
Ton âme reconnaît ce lieu. C’est pour cette raison que tu es si sensible en étant de retour dans ce pays.
Ces paroles sont celles que j’étais venue chercher sans le savoir. Les émotions jumelées au ressenti qui se manifestent à l’intérieur de nous ne trompent pas. Je venais de comprendre pourquoi j’avais reçu ce si fort appel de tout quitter pour venir vivre en Asie. Cet appel était pour venir me reconnecter avec mes racines.
Chaque fois que je doute, que les insécurités et les incertitudes veulent prendre le contrôle du mental, je me rappelle que je suis guidée. Je me rappelle de lâcher le contrôle et de me laisser porter vers où je suis destinée à être.
Pour lire davantage sur le Myanmar
3. Laos: le chant des moines bouddhistes
C’est dans la jolie ville de Luang Prabang, classée au patrimoine de l’Unesco, que j’ai vécu l’un des plus beaux moments avec des moines.
Cette ancienne petite ville coloniale française a un très beau cachet avec les différents temples. Le lieu est très calme entouré de deux rivières, le Mekong et Nam Khan. Une ville idéale à parcourir en vélo.
Ces signes qui sont partout!
Un jour, en fin d’après-midi, j’avais remarqué que le coucher du soleil reflétait un coeur sur l’une des façades d’un temple. Croyant dans la puissance des signes, je me suis arrêtée pour voir le temple et le prendre en photo. Un peu plus tard je rencontre un touriste qui m’informe que des moines chantent dans un temple tous les soirs à 17h30. Je lui demande le nom du temple. Je regarde la photo du temple que j’avais pris plus tôt… Et oui, c’était le même temple!
Le lendemain soir, je me rends au temple pour écouter les moines chanter. Je m’asseois discrètement au fond du temple, je me ferme les yeux et je me laisse bercer par leurs chants en Pali. À nouveau, ces larmes chaudes qui se fondent sur mes joues accompagnées d’un profond état de béatitude. Je suis partie tout aussi discrètement.
Je suis retournée au même temple le lendemain et tous les autres soirs durant mon séjour à Luang Prabang. Quand les moines m’ont vu revenir le 2e soir, ils m’ont souri. Le 3e soir, ils m’ont fait signe de m’approcher, que je n’avais pas à me cacher dans le fond du temple:).
Bénédictions et reconnaissance
J’ai échangé un peu avec un novice qui vit maintenant aux États-Unis et qui revient chaque été pour passer du temps au monastère. Les autres moines ne parlaient pas ou très peu anglais. Il m’a informé qu’ils allaient performer une “puja” spéciale le soir de la pleine lune et que j’étais la bienvenue à y assister. Mon calendrier de pleine lune n’était pas le même que le leur..! J’ai manqué la cérémonie en me présentant une journée plus tard qui était aussi ma dernière journée à Luang Prabang.
Ils étaient si contents de me voir puisqu’ils croyaient que j’étais partie. Ils m’ont offert leurs bénédictions avec la remise d’une corde jaune nouée au poignet et une petite statue du fondateur du Monastère (que j’ai toujours) en guise de protection. J’étais bien sûr encore une fois émue aux larmes.
Une fois de plus, ce moment m’a démontré à quel point un échange, une connexion avec d’autres gens ne se limitent pas en terme de mots, de conversations, mais bien en terme de présence.
En savoir plus sur le Laos
Pour lire sur le seul article que j’ai écrit sur le Laos qui porte surtout sur le tourisme de masse
4. Népal: introduction au Bouddhisme Mahayana
Le Népal est rapidement devenu une maison. D’un premier séjour d’un mois en 2016, le pays m’a ramené dans ses bras chaque année qui ont suivi jusqu’en 2019.
C’est au Népal et grâce au Népal que j’ai organisé avec succès ma première retraite spirituelle avec un formidable groupe de 6 canadiens.
C’est ici que j’ai découvert le Bouddhisme Mahayana et des parcelles de la culture tibétaine.
Stupa de Boudhanath – un nom destiné à m’attirer, un lieu de guérison
C’est le lieu où, encore à ce jour, j’ai ressenti la plus forte dévotion de la part des pèlerins venus marcher autour de l’immense structure centrale appelée stupa. Il s’agit d’un des plus grands au monde.
De chaque côté de la tour sont peints les yeux de Bouddha. C’est le regard de la sagesse qui voit et qui sait tout. La forme pyramidale du haut de la tour représente le chemin vers l’éveil.
De plus, autour du stupa il y a de nombreux moulins à prière que les gens tournent au fur et à mesure qu’ils avancent en récitant le mantra de la compassion “Om Mani Padme Hum”. Et partout flottent des centaines de drapeaux de prière.
Tous les sens sont stimulés:
- l’odorat avec les fortes odeurs d’encens typiques du Népal composés d’un mélange d’herbes médicinales
- le toucher au moment de tourner les moulins à prière, d’allumer les lampions et de s’envelopper de la fumée de l’encens pour se purifier
- la vue avec tant de choses à regarder dont les 5 couleurs des drapeaux à prière
- l’ouïe avec le mantra “Om Mane Padme Hum” et les cloches qui se font entendre à tout moment
- le goût avec les nombreux cafés et restaurants qui entourent le stupa
Au Népal (tradition Mahayana), à la différence de la Thaïlande et du Laos (tradition Theravada), les moines sont vus partout à toute heure de la journée dans les restaurants ou cafés avec des membres de leur famille, amis ou d’autres moines. Ils sont davantage “intégrés” à la société.
Moulins à prière
Les moulins à prière, l’un des symboles du Bouddhisme Mahayana, sont tournés de la main droite dans le sens des aiguilles d’une montre. Sur ces moulins sont gravés le précieux mantra “Om Mani Padme Hum”. À l’intérieur des moulins se trouvent le même mantra écrit sur des bouts de papier des milliers de fois. De tourner les moulins à prière apporte une grande purification et donne le même mérite que de l’avoir récité autant de fois qu’il est écrit sur les papiers à l’intérieur.
Drapeaux de prière
Une série de drapeaux de prière est composée de 5 couleurs (bleu, blanc, rouge, vert, jaune) représentant les 5 éléments (espace, air, feu, eau, terre). Sur chaque pièce de tissu est imprimé le cheval du vent et le mantra Om Mani Padme Hum.
Les drapeaux de prière sont posés pour apporter une bénédiction offerte par le souffle de la nature. Ils sont vus comme des messagers de paix, prospérité, chance, compassion, bonheur, santé et victoire sur les obstacles.
Écoutez le mantra « Om Mani Padme Hum » ici
Fausse perception d’une journée dans un monastère bouddhiste
Une journée où j’étais à la recherche d’un monastère pour y recevoir des enseignements, j’ai découvert un lieu que je souhaite vous partager pour défaire certaines perceptions concernant les moines.
D’abord, les monastères et temples sont accessibles pour la communauté laïque, à moins d’avis contraire affiché sur les lieux. À l’entrée du monastère où je suis allée, étaient regroupées de vieilles femmes tibétaines aux yeux souriants qui chantaient avec tant de dévotion.
À la réception, un moine ne parlant pas anglais m’a accueilli en me tendant un bol de petits chocolats enveloppés que j’ai pris avec grand plaisir. Un jeune moine était heureusement là pour faire la traduction. Après une courte introduction de ma part, il m’a conduit au bureau du principal pour que je puisse discuter avec lui. Je ne m’attendais pas du tout à ça!
Le monastère un lieu d’études sur le Bouddhisme
Le principal est âgé de 24 ans seulement et il n’est pas moine. Nous avons parlé de Yoga et du Bouddhisme et des grands concepts qui les relient. Ce dernier m’expliqua le fonctionnement des monastères au Népal. En fait, le monastère est un lieu d’études où les enfants résident en pension. Au monastère où je suis allée, il y a environ 80 étudiants âgés de 6 ans à la fin d’adolescence. Ils apprennent les textes sacrés sur le Bouddhisme en tibétain, en plus d’avoir des cours de langues (tibétain, chinois, népalais, anglais), de mathématique et d’ordinateur.
Pas de méditation pour les enfants
Les enseignements visent d’abord à offrir une compréhension des fondements du Bouddhisme incluant l’étude du fonctionnement de l’esprit. C’est seulement plus tard, une fois les fondements appris, quand ils sont dans la vingtaine, qu’ils sont initiés à la méditation. La philosophie bouddhiste vise à étudier l’esprit en profondeur.
Un professeur de philosophie s’est joint à nous. Il disait que même s’il étudie depuis 12 ans, il considère maîtriser qu’une petite partie des connaissances transmises par Gautama Buddha.
J’ai été invitée à me joindre à eux pour le repas du midi. Chaque étudiant avait une tâche attitrée (comme dans un ashram de Yoga). Certains servaient la nourriture, d’autres nettoyaient la vaisselle. Après le repas, ils étaient en pause. Certains en profitent pour se reposer, d’autres jouent dans la cour intérieure et quelques-uns, curieux et timides à la fois, ont accepté avec plaisir de prendre un selfie avec l’invitée pour terminer ce beau moment enrichissant.
Osez visiter les monastères en engageant une conversation avec les moines
Pour conclure, dans tous les pays bouddhistes que j’ai visités, j’ai observé que nous (Occidentaux) pouvons être intimidés par la présence des moines. Nous nous demandons quel est le protocole à suivre afin d’être respectueux. Nous pensons qu’ils sont inaccessibles ou difficiles à approcher. Surtout en tant que femme. Selon mon expérience, je dirais qu’ils sont les premiers à vouloir nous mettre à l’aise. Ils sont si heureux de voir un Occidental s’intéresser au dharma (aux enseignements).
Osez les approcher et leur poser des questions quand le contexte le permet. Ils seront ravis d’échanger et de pratiquer l’anglais avec vous. C’est la plus grande forme de respect que vous pouvez leur témoigner. Ils vous accueilleront avec leur plus beau sourire et vous en ressortirez grandi.
Bonheur et sérénité,
Nathalie