L’article de ce mois-ci est dans la continuation des thèmes entamés dans le texte de janvier intitulé “Premiers rayons de 2019”. J’y parlais notamment de légèreté, d’expansion et de savoir où aller dans la vie – connaître sa raison d’Être. D’apprendre à remplacer un peu plus le verbe “Faire” par “Être” dans le quotidien. Des thèmes qui me sont si près du coeur. Et entre le coeur et la tête, parfois le chemin est congestionné.
J’aime bien rendre responsable la lune, quelle soit pleine ou nouvelle, de mes périodes d’indécision et de fatigue. J’aime tout autant lui attribuer le mérite de m’aider à voir clair dans mes ressentis et de m’alléger de tout poids que je m’impose.
Nous sommes plusieurs à avoir ressenti les fortes répercussions des différentes phases lunaires et éclipses qui ont eu lieu depuis janvier 2019. Et peut-être, tout comme moi, vous vous êtes sentie comme une girouette ces derniers temps.
“Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent.”
Edgar Faure
Les Hindous disent que le vent purifie la route. Ça explique tout! Je vous fais part des bourrasques de vent qui sont venus changer mes plans.
Retour vers l’Inde repoussé
J’étais censée être de retour en Inde à la mi-février pour suivre d’autres cours. Puis, malgré cet appel si fort d’y retourner, plusieurs signes m’ont plutôt retenu à Bali à ma plus grande surprise. Chaque fois que je tentais de faire une action pour préparer mon voyage en Inde, quelque chose m’en empêchait. J’ai voulu acheter le billet d’avion, mais ma carte de crédit avait été suspendue par la banque en raison d’une fraude potentielle. En remplissant l’application du visa en ligne, je constate qu’il me manque une information qu’il me prendra quelques jours à obtenir. Après m’être inscrite à un cours à Rishikesh où il fera froid, un ami m’invite à aller le rejoindre dans le Sud de l’Inde pour pratiquer dans son nouveau Yoga Shala sur la plage. Au moment de recevoir ma nouvelle carte de crédit pour acheter le billet d’avion pour l’Inde, je reçois une demande pour organiser une retraite privée à Bali en mars ou avril. Incroyable, non?
Je voyais bien qu’une énergie plus grande que la mienne tentait de me faire dévier de mon plan initial. Mais pourquoi donc, me demandais-je?! J’avais du mal à l’accepter au début puisque mon âme a si hâte de retrouver l’Inde, ce pays d’intensité qui m’a tant donné. De plus, je ressentais très fort que c’était le temps que je retourne étudier. J’étais incapable de prendre une décision ferme sans changer d’idée. Le temps filait, mon visa en Indonésie arrivait à échéance et je cherchais à comprendre la source de mon indécision. Étonnamment, je suis restée calme puisque je faisais confiance au processus au lieu de me sentir dans l’urgence de prendre une décision. J’ai choisi d’honorer les signes reçus. J’ai donc utilisé mes deux extensions de visa restantes, ce qui m’amène à rester à Bali jusqu’à la fin avril, et je comprends maintenant pourquoi.
S’abandonner à plus grand que Soi
C’est ce qu’on appelle “to surrender”; savoir se livrer, s’abandonner en toute confiance, tant au niveau de la raison que des ressentis, à ce qui EST. Vous le savez comme moi, avant d’arriver à cet état d’abandon, il y a bien de la résistance de notre part.
Il est plus facile d’avoir le sentiment de contrôler notre vie que de laisser la magie du destin nous dire quoi faire.
Nous voulons à la fois de la stabilité et du changement.
Nous disons avoir la foi tout en ayant si peur de nous tromper.
Nous cherchons à être logique tout en écoutant notre petite voix.
Nous souhaitons trouver notre propre équilibre entre persévérer et lâcher prise.
Oui, c’est ça… face à une prise de décision, nous cherchons constamment à trouver notre propre équilibre qui bouge comme une feuille au vent au gré du temps. Et plus nous brassons les scénarios possibles, plus cette tornade nous éloigne de notre véritable centre.
Eau claire esprit clair
Je donne souvent en exemple cet adage bouddhiste pour illustrer notre mental dans une impasse. Si nous allons chercher de l’eau dans une rivière mais avant de la mettre dans un contenant nous remuons la terre au fond, l’eau sera brouillée n’est-ce pas? Maintenant, si nous mettons cette eau brouillée dans le contenant pour ensuite la mettre de côté un certain temps, la terre va se déposer au fond et l’eau claire va remonter à la surface. Une image qui dit tout! La réponse juste pour nous remontera à la surface quand silence il y aura.
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Connaître sa raison d’Être
Ce qui m’amène à reprendre le symbole de la girouette; même quand le vent souffle fort, elle ne perd jamais le Nord puisqu’elle garde sa raison d’être. Il est facile de s’étourdir par toutes les options possibles en oubliant la nature même de ce choix qui se présente à nous. Alors ce n’est pas tant quel choix faire, mais plutôt qu’est-ce que je veux vraiment? En creusant davantage le “pourquoi” une toute autre option encore non-envisagée peut émerger et par conséquent enlever le brouillard.
Une des méditation active d’Osho que j’enseigne, “No Dimension”, amène les participants à bouger dans les quatre directions et à tourner sur eux-mêmes. Pendant toute la durée de la méditation, l’attention est portée sur notre centre, sur notre nombril. Malgré les mouvements de notre corps et que tout semble bouger autour de nous, notre connexion à notre centre, elle demeure inébranlable.
Je me suis alors demandée ce que je voulais vraiment – et non ce que je “devrais faire” sans penser ni au budget ni à mon calendrier.
“Retourner étudier dans un ashram sur une longue durée” est ce que j’entends depuis un certain temps déjà. J’ai cette soif d’apprendre et de solidifier mes bases tant pour ma pratique personnelle que professionnelle dans le but d’offrir des retraites de qualité. Et maintenant que cette réponse avait toute la place pour surgir clairement, tout le reste s’est enchaîné divinement.
3 mois d’études à Mumbai
N’ayant rien calculé ni planifié, mes recherches m’ont guidée vers le « Yoga Institute » à Mumbai (Inde), une ville que j’ai adoré, qui offre un programme classique et traditionnel intensif de 3 mois de la fin avril à la fin juillet. Par magie, le programme commence quand je dois quitter Bali, et la durée maximale du visa octroyé pour l’Inde à partir de Bali est de 3 mois! C’est ce que j’appelle un “divine timing”.
Ce changement de plan m’a amené à prendre une décision difficile: celle d’annuler la retraite de méditation au Népal en mai et par conséquent, d’investir dans une formation au lieu de recevoir des revenus. J’avais reçu plusieurs demandes, mais aucune inscription n’était encore confirmée. Je maintiens toutefois la retraite de méditation qui a lieu du 26 août au 4 septembre 2019 au Népal durant laquelle je partagerai des enseignements fraîchement acquis. Des gens ont commencé à s’inscrire. Il reste encore de la place!
C’est toujours fascinant de voir où le vent nous mène.
Plus de trois ans plus tard, l’envie de continuer à vous partager différentes tranches de vie est toujours présente puisque je sens, et vous me le confirmez, que même si le contexte de nos histoires est différent, l’essence demeure le même. Ensemble, nous sommes là pour nous entraider. C’est aussi ça la synchronicité de la vie!
J’ai aussi déménagé!
Le vent m’a aussi fait déménager. J’ai quitté le village de Penestanan dans terres de la région d’Ubud pour embrasser l’air salin de la ville de Sanur, située sur la côte Est, jusqu’à la fin de mon séjour à Bali.
Un coup de coeur! Une ville tranquille et sécuritaire, où je me déplace en vélo pour aller partout. Les Balinais et Indonésiens des autres îles (surtout de Java je crois) qui vivent ici sont tout aussi souriants et chaleureux que dans le village. Une nouvelle énergie qui me fait le plus grand bien!
Bonheur et sérénité,
Nathalie