Voici une deuxième et dernière histoire non-racontée de cet été qui s’est déroulée sur l’énigmatique site de Borobudur sur l’île de Java.
Environ 2.5 millions de visiteurs se rendent à Borobudur chaque année et de ce nombre, 80% sont Indonésiens. Une statistique qui démontre combien ce site demeure peu connu à l’extérieur de ses frontières.
Histoire de Borobudur
Le mystère entourant Borobudur est tout aussi fascinant que le site en tant que tel. Il n’existe aucun registre expliquant qui a construit ce plus grand monument bouddhiste au monde ni dans quel but. Les historiens estiment qu’il aurait été construit entre le 8e et le 9e siècle et sa construction aurait duré 75 ans.
Le site est demeuré caché pendant des siècles sous les cendres volcaniques du Mont Merapi. Les raisons derrière cet abandon demeurent inconnues. Certains supposent que les séries d’éruptions volcaniques auraient forcé les pèlerins a quitter tandis que d’autres présument que la chute du royaume hindou-bouddhique et le début de l’islamisation de Java en seraient les causes.
Borobudur a été redécouvert au 19e siècle sous l’Empire britannique puis restauré grâce au soutien de l’UNESCO. Il figure depuis sur la liste des sites protégés par le patrimoine de l’UNESCO.
L’architecture unique de Borobudur
Le site est un seul monument, appelé stupa, constitué de quatre plateformes qui, vu du ciel, représente un énorme mandala. Chaque plateforme représente une étape du chemin vers l’illumination (nirvana) d’après la cosmologie bouddhiste.
Graphique de Gunawan Kartapranata / CC BY-SA 4.0
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Borobudur
Lever du soleil à Borobudur
Lors de ma visite avec mon amie Marie-Lise, nous n’avons pas atteint le nirvana, mais nous avons été enveloppées d’une douce énergie de bien-être qui nous a accompagnée tout au long de cette formidable journée de tourisme qui a duré 16 heures!
Nous sommes arrivées sur le site de Borobudur à l’aube pour y voir le lever du soleil très prisé par les touristes. Étonnamment, il y régnait un certain calme malgré la foule entassée. Nous étions tous submergés par la beauté de la nature environnante dont la lumière dévoilait peu à peu ce lieu hautement spirituel dont nous étions déjà en mesure de ressentir les vibrations.
Le brouillard de l’aube sur les montagnes rendait le moment encore plus mystique. Nous pouvions déjà entrevoir les deux volcans, le majestueux Mont Merapi, le plus actif de toute l’Indonésie duquel s’échappe une fumée constante, et le Mont Merbabu.
72 Stupas et bodhisattvas
Le lever du soleil s’observait à partir de la terrasse supérieure où sont situées d’immenses cloches de pierre perforées qui laissent entrevoir un bodhisattva (être en état d’éveil) à l’intérieur. Le soleil avait lever le voile, nous pouvions maintenant admirer le site dans toute sa splendeur y compris la végétation luxuriante qui l’entoure.
504 statuts de Buddha
Sur la troisième plateforme sont dispersées aux quatre points cardinaux des statuts de Buddha. La position des mains, appelée mudra, varie subtilement d’une statut à l’autre. Les mudras sont associés aux cinq points cardinaux incluant le zénith situé au sommet du monument où trône une statut de Buddha.
2672 bas-relief
buy cialis where In regards to lifestyle, drug abuse and cigarette smoking have been linked to impotence. Besides age factor, viagra online for sale anything could be the best suitable for the consumer to buy. As we know the http://cute-n-tiny.com/cute-animals/hear-no-evil-see-no-evil-point-no-evil-speak-no-evil/ generic levitra generic drugs are very effective but it must be taken correctly to avoid any complications. purchase cialis online http://cute-n-tiny.com/cute-animals/bunny-pile/ However, there a few restrictions on using ED drugs. Les paliers inférieurs sont ornés de bas-reliefs sculptés avec un tel détail racontant les différentes étapes de la vie de Buddha.
J’ai lu par la suite qu’il y a un palier enfoui sous la base du monument avec des sculptures racontant le cycle sans fin de la naissance et de la mort. Certains représentant des scènes avec des activités “blâmables”, des commérages, les douleurs de l’enfer et les plaisirs du paradis. Selon les enseignements bouddhistes, notre but n’est pas d’avoir une vie heureuse, mais de sortir de ce cycle appelé samsara en atteignant le nirvana. La volonté de cacher les réalités terrestres aux pèlerins serait une des hypothèses émises pour expliquer la dissimulation de ce palier.
En visitant Borobudur, ça m’a fait penser à tous ces sites incroyables tels que Angkor Wat, les pyramides mayas et égyptiennes et le Machu Picchu qui demeurent énigmatiques dans la façon dont ils ont été construits. Toute la beauté réside justement dans ce mystère.
Temples hindous de Prambanan en un clin d’oeil
Après Borobudur, nous avons visité un autre site important de la région de Yogyakarta, le parc archéologique de Prambanan construit au 10e siècle en l’honneur des trois grandes divinités hindoues: Shiva, Vishnu et Brahma.
Aperçu de la ville de Yogyakarta
Cet article serait incomplet sans parler de la région spéciale de Yogyakarta qui abrite les temples de Borobudur et de Prambanan. Mon séjour y a été trop court pour en faire un article complet, mais je peux vous dire que cette ancienne ville royale est reconnue comme un carrefour important à Java et en Indonésie en matière d’éducation. C’est une ville universitaire réputée pour l’art classique et moderne – il y a des graffitis partout -, la confection du batik, le ballet, les marionnettes et j’en passe.
Il y a un cachet encore très authentique et traditionnel qui se voit partout avec les besak (taxi-vélo) et les nombreux kiosques de bouffe dans la rue.
Le labyrinthe de ruelles à lui seul vaut le coup d’aller s’y balader. Ça m’a pris un temps fou pour savoir comment prononcer le nom de cette ville jusqu’à ce qu’on me dise que son petit nom est “Jogja”.
Sur ces images remplies de mystère et de sérénité, je vous envoie une douce brise d’amour.
Bonheur et sérénité,
Nathalie